La réduction de la dette est prioritaire
L’énormité de la dette française ne peut plus être ignorée ou tue. Fidèle à la position adoptée depuis le début du mandat législatif, l’UDF a placé cette préoccupation, capitale pour notre avenir, au cœur du débat présidentiel.
A deux reprises, avec la majorité des députés de l’UDF, j’ai refusé de voter le budget de l’Etat qui ne traduisait aucune maîtrise des dépenses publiques, aucune volonté de réduire l’endettement ou de baisser les prélèvements.
Je rejoins donc totalement les propos de François Bayrou qui dans chaque discours, dans la plupart de ses prises de parole évoque le sujet, dénonçant « la honte que représentent les milliers de milliards de dette que nous laissons sur les épaules de nos enfants et que nous creusons tous les ans par un déficit de 1 214 milliards d’euros auxquels il faut ajouter le paiement des retraites ! »
Dans ce contexte, pourtant gravissime, les autres candidats continuent de multiplier les promesses à tout va sans apprécier leur coût réel.
C’est une attitude inadmissible !
A Lille, François Bayrou a proposé d’inscrire dans la Constitution l’obligation de présenter des budgets de fonctionnement en équilibre. Le public a accueilli avec chaleur cette suggestion car il est bien conscient de la nécessité de quitter cette spirale vertigineuse dans laquelle le budget de l’Etat est engagé.
Il est impératif de rééquilibrer les comptes.
Toute proposition faite par l’UDF est chiffrée et financée autrement que par l’augmentation du déficit. Les dépenses sont réorientées, des économies seront réalisées.
La réduction de la dette est le chapitre 1 de l’action politique de redressement.
A n’en pas douter, la dette est l’un des véritables enjeux de cette élection.