Le projet de l'UDF pour une nouvelle constitution

Publié le par gérard vignoble

La Constitution de la 6ème République : un nouvel équilibre des institutions

Au fil des ans, la pratique des hommes a singulièrement corrompu l’esprit fondateur des institutions de la 5ème République. Trois défauts majeurs sont ainsi apparus :

- la confusion et la concentration des pouvoirs au profit du Président de la République ;

- l’absence de responsabilité politique et pénale du chef de l’Etat ;

- la transformation du Parlement en simple chambre d’enregistrement.

Confusion des pouvoirs largement entretenue par trois cohabitions et par des nominations de convenance politique, confiscation du débat démocratique, affaissement du rôle du Parlement dans sa double mission de contrôle et de législateur, accéléré par le mode de scrutin, déresponsabilisation extrême du Chef de l’Etat, remise en cause de l’indépendance de la justice, voilà les maux dont souffrent notre démocratie. Ils ont découragé l’exercice de la citoyenneté(abstentions, votes extrêmes, zapping électoral) et abouti à une défiance croissante des citoyens à l’égard de l’engagement politique.

Cette dérive a eu trois conséquences majeures :

- l’absence de contrôle par le Parlement de l’action gouvernementale, en particulier dans l’utilisation des deniers publics, qui rend impossible la réforme du système public ;

- l’effondrement de l’exemplarité, de la morale et de l’éthique en politique ;

- le manque d’efficacité de la décision publique.

Si les institutions ne peuvent garantir, à elles seules, une pratique vertueuse du pouvoir, elles peuvent y contribuer pour une grande part. La Constitution de la 6ème République, présentée aujourd’hui par l’UDF a pour ambition de construire un système démocratique fondé sur un équilibre retrouvé et des principes de responsabilité et de légitimité.

Nos principales innovations

► Des pouvoirs nouveaux pour les citoyens

- par l’extension du champ référendaire aujourd’hui strictement délimité (article 11) ;

- par l’introduction du référendum d’initiative populaire (article 11) ;

- par la saisine de la Cour constitutionnelle par les citoyens qui s’estiment lésés par une loi promulguée (article 68).

Afin de défendre le pluralisme largement malmené ces dernières années, nous proposons de constitutionnaliser les principes qui doivent gouverner les modes de scrutin, notamment la représentation pluraliste des opinions et des territoires (article 3).

► Un Président responsable

Elu au suffrage universel direct de tous les Français, il ne pourra exercer plus de deux mandats successifs (article 6).

Le Président détermine et conduit la politique de la Nation. Il s’adressera au moins une fois par an au Parlement réuni en Congrès (articles 5 et 17).

Son pouvoir est toutefois « encadré » par la nécessité impérieuse de renforcer le socle de notre démocratie et donc de l’équilibre des pouvoirs : droit de dissolution (article 12), fin du domaine réservé (articles 45, 77 et 87), suppression de l’article 16 (pleins pouvoirs), destitution (article 23).

Dans cette nouvelle configuration, le Premier ministre a pour mission de coordonner l’action du Gouvernement, qui met en oeuvre la politique de la Nation, dont les membres ne peuvent exercer aucun mandat électif (fin du cumul) et dont le nombre sera limité à vingt (articles 8, 19 et 21).

► Un Parlement de plein exercice

Le « parlementarisme rationalisé » a singulièrement restreint les pouvoirs et les capacités d’initiative du Parlement.

Pour mettre fin à cette situation, nous proposons :

- l’interdiction du cumul des mandats pour les députés et le vote personnel sans possibilité de délégation (article27 et 30) ;

- la suppression de l’article 40 (qui encadre à outrance le pouvoir budgétaire) et son remplacement par une disposition (Constitution budgétaire) qui concerne désormais l’exécutif et le législatif et qui vise à l’adoption de budgets dans lesquels les dépenses de fonctionnement ne pourront dépasser les recettes (article 58) ;

- d’introduire un délai raisonnable (trois mois) entre l’adoption en Conseil des ministres d’un projet de loi et son examen en séance publique afin de permettre le débat public et de rompre avec les lois de circonstance (article 49) ;

- de redonner au Parlement une maîtrise essentielle de son ordre du jour (article 60) ;

- de supprimer les articles 49-3 (adoption d’un texte sans vote) et 44-3 (vote sur l’ensemble d’un texte sans vote sur les amendements) ;

- de supprimer la procédure des ordonnances ;

- d’ouvrir aux présidents des groupes politiques la saisine de la Cour constitutionnelle sur la constitutionnalité des lois ou l’interprétation du Règlement des Assemblées (articles 37 et 67) ;

S’agissant des pouvoirs de contrôle, ce projet introduit deux dispositions : la création d’une commission commune Assemblée-Sénat, chargée du suivi de l’application des lois et la création de commissions d’enquête « de droit » pour les groupes minoritaires (articles 53 et 54) ;

► Un pouvoir judiciaire réellement indépendant

- renforcement des compétences et du statut du Garde des Sceaux dont la nomination doit être confirmée à la majorité des 2/3 du Parlement (articles 38 et 39) ;

- réforme du Conseil supérieur de la Magistrature, désormais présidé par le Garde des Sceaux : deux formations (l’une pour le parquet, l’une pour le siège) composées de magistrats et d’un conseiller d’Etat et de six personnalités (article 40) ;

► Une impartialité de l’Etat renforcée

- confirmation à la majorité des 2/3du Parlement des nominations des membres des autorités indépendantes ; des membres du Conseil supérieur de la magistrature et des membres de la

Cour constitutionnelle (articles 40, 43 et 64).

Le Président de la Cour constitutionnelle sera autorisé à sortir de son devoir de réserve, en cas de manquement manifeste à la Constitution, par l’un des pouvoirs constitués (article 69).

"Lire le projet de Constitution de la 6ème République"

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G
Messieurs, Mesdames, les Députés et Sénateurs, Vous êtes garants de notre démocratie et de l'honneur de la France, il me semble nécessaire de vous communiquer le document "47 eurodéputés français rejettent le résultat du référendum" (pièce jointe)qui témoigne du manque de considération de certains politiques, vis à vis des citoyens, qui font leurs devoirs d'électeurs, c'est aussi renier la démocratie. Je suis très mécontent de ce manque de respect, je ne dois pas être le seul. Une rumeur nous apprend des projets pour faire passer la constitution d'une façon ou d'une autre après 2007. Imaginez-vous les conséquences de cette trahison, aux 55% de français qui ont voté NON ? Ce serait mal nous récompenser de renouveler notre confiance, malgré le comportement inconvenant de certains politiques. (au cours de la dernière décennie plus de 900 élus ont été mis en examen, 67% pour des délits financiers. Éva JOLY) Est-il encore nécessaire de voter si on bafoue le choix des électeurs ? Les citoyens ne doutent pas de l'intégrité de nombreux d'entre vous, mais reconnaissez, que ces agissements, vous déconsidèrent malgré votre bonne foi. Il serait bon d'imaginer une cérémonie où les élus prêteraient serment d'intégrité. A qui, puissions nous avoir confiance, si ce n'est à nos élus, pour gérer le fonctionnement de la France ? La confiance doit être un pacte sacré, nous constatons aujourd'hui, les conséquences, de ne pas l'avoir respecté. *On propose de surveiller les élus ! Concernant le statut de l'Europe, pourquoi ne pas proposer un référendum pour une Europe fédérale supranationale OU une Europe confédérale celle des nations que De Gaulle envisageait. (extrait mémoires d'espoir pièce jointe) La situation serait plus claire. Choisir entre l'Europe de Monnet ou de De Gaulle Députés de la république, vous garderiez dans le deuxième choix votre pleine légitimité sans être aux ordres de Bruxelles. Je ne veux pas croire, que vous cherchiez à vous déresponsabiliser avec les directives européennes, ce que nous avons parfois entendu ces dernières années, " nous n'y pouvons rien, nous devons respecter les directives européennes" A quoi bon voter pour des députés qui n'ont plus de pouvoir ? Si ce n'est que pour faire appliquer les lois européennes, tout cela pour 22000€ c'est cher payé Savez vous, qu'avec les directives de l'Europe sur la libre concurrence, il n'est plus obligatoire de cotiser à la sécurité sociale ( Piéce jointe ) pendant combien de temps allez-vous cacher cette réalité aux Français ? Ce mois de décembre 2006 nous venons d'être pénalisé de 35M € par l'Europe pour les OGM, vous êtes pour l'Europe, mais vous ne respectez même pas les directives et c'est nous citoyens contribuables qui allons encore devoir payer. Politique Les politiques doivent aussi nous suggérer des alternatives, pour faire face ou nous adapter à une mondialisation prônée par les uns et subie par les autres. Beaucoup critiquent le libéralisme, quand allez-vous avoir le courage de dire aux citoyens, qu'ils pratiquent tous le libéralisme, lorsqu'ils consomment, lorsqu'ils veulent acheter à moindre coût, qu'ils font jouer la concurrence, et parfois lorsqu'ils achètent des produits contrefaits, ils ne se préoccupent pas si leurs comportements encourage les délocalisations ou provoque la fermeture d'entreprises dont leurs seuls défauts c'est d'avoir des salaires et des protections sociales plus élevées que nos concurrents asiatiques. Comment être concurrentiel et compétitif avec des pays, dont le coût de la main d'œuvre est 2 à 10 fois inférieure à nos salaires ? En délocalisant nos achats nous avons délocalisé nos emplois Nous sommes souvent responsable de notre infortune. Les politiques ne sont pas directement responsable du chômage, mais on peut leurs reprocher de ne pas trouver de parades, comme la TVA sociale par exemple Nous ne sommes plus compétitifs, ne devons nous pas prendre des dispositions, face aux distorsions de la concurrence ? Vous dites le contraire, mais je ne vois pas la situation s'améliorer. Vous parlez souvent d'augmenter la consommation, mais à qui profite cette consommation, si non aux pays à faible coût de production. Nous perdons irrémédiablement notre patrimoine industriel, notre savoir-faire et nos emplois Ce n'est pas l'assemblage des airbus en chine, qui va créer des emplois en France Pourquoi ne pas demander aux chinois de fabriquer leurs produits en France ? Quand allez-vous prendre conscience des conséquences de vos décisions ? Nous vous avons fait confiance et nous nous retrouvons avec une dette de 2000Md €, arrêter de vouloir nous faire rêver avec des avenirs radieux, le réveil est un vrai cauchemar. Vous faites des promesses, mais c'est nous qui payons. Nos impôts servent à payer les intérêts de la dette, ils sont perdus pour le contribuable et le service public. Pourquoi oubliez-vous la taxe sur les transactions financiéres et l'étude des reprises des entreprises par les salariés RES ? Nous payons très cher la démagogie des gouvernements et les conflits d'intérêts des politiques. Merci à l'avenir de respecter l'argent que vous confient les contribuables, j'espère que pour 2007 vous prendrez conscience du coût de vos promesses et de leurs conséquences. Mœurs et Valeurs Nous avons banni l'ordre moral, c'est notre choix, ne nous plaignons pas des exactions de la société et la perte de nos valeurs, de notre dignité Homosexualité et mariage Les hommes ont parfois des pensées, insensées, extravagantes, voire immorales ou criminelles, qui s'imposent dans leurs esprits pour différentes raisons, souvent suite à l'éducation, la propagande ou la manipulation. Les esprits faibles ou mal éduqués, ne maîtrisent pas ces fantasmes et basculent dans l'impensable. L'esprit est très malléable, il faut être très structuré, pour ne pas céder à la manipulation du politiquement correct, ou la mode du moment, aujourd'hui c'est la sexualité et l'homosexualité. Rappelez-vous dans les années 70 où Cohn-Bendit banalisait la pédophilie dans son livre, il n'y a eu aucunes réactions Dans un autre registre on a aussi essayé de nous manipuler, Jospin le premier d'entre eux, pour banaliser ou dépénaliser certaines drogues. Contrairement à ce qu'avait déclaré Mme Guigou l'homosexualité n'est pas un nouveau fait de société, elle a toujours existé comme l'inceste et la pédophilie; Il y a une potentialité de perversité dans la nature humaine.(25% des délits sont sexuels) C'est la propagande et l'apologie pour sa pratique qui est nouvelle. Jusqu'à ces dernières décennies, ces personnes étaient discrètes, elles étaient tolérées ou ignorées. Aujourd'hui ils avouent leurs déviations sexuelles sans que l'on n'ait rien demandé. La communauté homosexuelle, terme qu'ils choisissent pour se distinguer, fond une propagande arrogante, arguant qu'il vaut mieux privilégier une famille homosexuelle harmonieuse à une famille ordinaire en conflit. (On ne parle jamais des conflits entre homosexuels, ils existent) Je ne parle pas des "Gay-pride" ou les comportements sont souvent obscènes. On nous a enseigné que l'homosexualité est un outrage à la dignité humaine, il faut se mettre à la place de ces parents, dont le fils copule avec un homme et subit l'outrage humiliant. Ils disent être fiers. Il n'y a pas de quoi être fier, quand on a des rapports de ce coté là, c'est avilissant voire salissant. Seriez-vous enchanté que vos enfants soient homosexuels ? Sommes nous obliger d'être d'accord avec l'homosexualité ? Est-ce un délit que de défendre nos valeurs ? Même certains homosexuels ne voudraient pas que leurs enfants le soient Le contrat de mariage civil est une institution républicaine.C'est une démarche responsable citoyenne. C'est aussi la structure d'une société Accepter le mariage homosexuel serait institutionnaliser l'homosexualité, ce serait reconnaître la France, république sodomite. Leurs confier des enfants ? Nous savons tous, que les adultes reproduisent très souvent ce qu'ils ont vécu quand ils étaient enfants. Au moment du PACS il n'était pas question d'adoption Accepter le contrat de mariage aux homosexuel, serait nous déshonorer, porter atteinte à notre dignité et notre réputation Française pour moins de 10% de la société, devons nous piétiner nos valeurs ? Doit-on accepter leurs mariages pour des stratégies électoralistes ? Doit-on obtenir le pouvoir au prix du déshonneur ? Conclusion Il a été décidé que l'homosexualité n'était pas une maladie, donc, c'est un choix de vie, par conséquent, il n'y a aucun délit à avoir une opinion contraire à la pratique de l'homosexualité. Nous sommes dans les débats d'opinions, nous en avons la preuve avec la création de "Gay-lib" dans un parti politique. Mais on nous dit aussi, que des homosexuels souffrent et ont du mal a supporter leurs situations, Il faut leur dire, qu'ils ne sont pas coupables, mais victimes de la manipulation et de la propagande. Ils n'ont peut-être pas eu l'éducation adéquate, pour se structurer et affirmer leurs personnalités à assumer leurs sexualités et ne pas se laisser influencer. Il faut dire aussi qu'aujourd'hui, on se plait à répéter, que l'homme et la femme c'est pareil, que les hommes ont un coté féminin, certains perdent leurs repaires. Le conditionnement psychologique par la manipulation, peut avoir des effets physiologiques. L'homme et la femme sont différents et complémentaires, leurs unions pérennisent l'humanité. L'univers a mis des milliards d'années pour qu'il en soit ainsi, remettrions-nous en cause cet état de fait, pour quelques déstructurés ? Pour les mariages homosexuels, vous allez me répondre que d'autres pays l'ont accepté, alors voici les dernières dérives, qu'il va falloir imiter ! La France doit-elle être le pays de panurge ? Info que vous avez peut-être vu dans la presse Info du 19.07.06 presse locale GRANDE BRETAGNE Premier masturbathon au royaume -uni La grande-Bretagne va organiser le 5 août prochain son premier"masturbathon", compétition de masturbation destinée à recueillir de l'argent pour des œuvres. L'événement, qui fera l'objet d'un programme sur la chaîne de télévision généraliste Channel Four, est inspiré du "masturbate-a-thon" qui a lieu depuis cinq ans à San Francisco, a indiqué le Centre pour le Sexe et la Culture. Une fois par an des centaines de gens se réunissent dans une salle de San Francisco pour une journée et se masturbent ensemble, a expliqué la société de production indépendante Zig Zag, qui va réaliser le programme. Les participants sont parrainés : des proches, amis, voisins ou collègues de travail s'engagent à verser de l'argent pour les soutenir. L'argent ira à des œuvres d'intérêt général Va t-il falloir aussi, imiter les Néerlandais, dans le cadre de l'harmonisation européenne, qui nous interdit de critiquer les orientations sexuelles ? Un tribunal refuse l'interdiction d'un parti pédophile Un tribunal néerlandais a statué qu'un parti politique composé de pédophiles ne pouvait pas être interdit. Selon la cour, il doit bénéficier des mêmes droits que toute autre formation. "Ils veulent juste exprimer leurs préoccupations morales", a dit le juge. "Ce n'est en aucun cas suffisant pour interdire un parti", a-t-il ajouté. Fondé en mai, le Parti de l'amour fraternel, de la liberté et de la diversité a lancé une campagne réclamant l'abaissement de l'âge de consentement pour des relations sexuelles de 16 à 12 ans, la légalisation de la pornographie infantile et de la zoophilie. (ATS) Source : ATS/trs.ch Nous n'avons pas fini d'être surpris, jusqu'ou va nous mener la folie obsessionnelle sexuelle ? Le nombre des victimes du SIDA est une des conséquences de la libération sexuelle, qui incite à la multiplicité des partenaires et aux loisirs sexuels. Certains s'orientent vers les enfants pour avoir moins de risque avec cette maladie Cette folie, est aussi une des raisons des divorces, on change de conjoint comme de voiture. On ne parle pas non plus, de certaines origines sexuelles, des violences conjugales. On parle souvent des familles recomposées, quand est-ils des nombreuses familles non recomposées, que l'on préfère ignorer ? Je voudrais, vous rappelez, que ce phénomène a aussi un coût pour la société, quand on pense à ces familles monoparentales, parfois SDF, qui reçoivent les aides aux parents isolés et ceux aussi qui ne se marient pas pour en bénéficier. Presse, magazines, BD pour enfants équivoques, copulations dans de très nombreux films et séries télévisées, pornographie, les enfants et les adolescents, subissent un véritable harcèlement quotidien, on doit faire preuve de circonstances atténuantes, et de clémence, lorsqu'ils commettent une agression sexuelle. C'est la société qui est coupable de ces dérives Nous avons la société que nous méritons. La dignité n'est pas un fait établi, elle découle d'une volonté magistrale de sublimer l'être humain, de nous élever à un comportement supérieur à celui de l'animal. Alors que parfois nous sommes pires, ce n'est pas gagné. On fait souvent référence aux valeurs et à la dignité, il faudrait savoir de quoi on parle. Il serait temps de réveiller les consciences Je vous prie de croire, Monsieur, Madame, à la preuve de ma grande considération. GRANIER Marcel Il est vrai, qu'ils existent des comportements, qu'il faut corriger énergiquement, pour revaloriser la classe politique, mais nous ne pouvons pas éliminer le facteur confiance, si non, la vie va être impossible. On propose aux citoyens de surveiller leurs élus, pourquoi les auraient-ils élus s'ils n'ont pas confiance? Quelles compétences vont-ils avoir, pour surveiller avec objectivité ? S'il s'agit de citoyens de la partie adverse, imaginez l'ambiance. Alors qu'aujourd'hui, nous avons les séances de l'assemblée retransmises, n'importe quel citoyen peu avoir un entretien avec son député et lui dire se qu'il pense. Les députés ont des sites Internet des blogs, qui leurs permettent une interactivité avec les citoyens. Demandez de surveiller les élus, alors que l'on s'achemine vers la transparence. www.votez2007.com
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M
Ce qui est plus intéressant que ces questions, c'est la position de Bayrou, fortement pro entreprises....IES, mouvement social libéral ne peut que se réjouir de cette position. Bravo Bayrou
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P
Bonjour Monsieur le Député Maire<br /> A la lecture de votre article je constate que des convergences existent entre l’UDF et le Parti Communiste Français, au moins sur le fait que la 5ème République est à bout de souffle.<br /> Sans être totalement au diapason sur tous les points que soulève un chantier tel que celui de l’instauration d’une 6ème République, des analyses et des propositions sont partagées ou partageables entre l’UDF et le PCF.<br /> Je vous communique le texte approuvé lors de notre 33ème congrès qui s’est tenu fin Mars 2006.<br /> Je vous en souhaite bonne réception et bonne lecture.<br /> Francis Provost Conseiller Municipal Communiste.<br /> Le texte :<br /> 2. NOTRE DEUXIEME ENGAGEMENT: DONNER LE POUVOIR AUX CITOYENS ET AUX SALARIES DANS LA CITE ET DANS L’ENTREPRISE ; FONDER UNE 6ème REPUBLIQUE SOLIDAIRE, DEMOCRATIQUE, LAÏQUE ET AUTOGESTIONNAIRE.<br /> Les institutions de la 5ème République que nous avons dès l’origine combattues, ont, particulièrement ces dernières années, fait la preuve de leur nature foncièrement antidémocratique. . Le renforcement du présidentialisme avive la crise de la politique. La citoyenneté est étouffée. Dans la mondialisation capitaliste, le pouvoir est confisqué par le capital et les actionnaires. C'est la dictature des marchés financiers. La démocratie sociale reste à inventer pour rendre effectif le droit constitutionnel à l’emploi pour tous, qui doit primer sur l’exigence de rentabilité et le pouvoir des actionnaires. Pour mettre fin à la concentration et à la privatisation des pouvoirs dans toute la société, pour organiser la diffusion et le partage de ces pouvoirs dans tout le corps social, nous nous plaçons dans la perspective d'une 6ème République fondée sur une démocratie pleinement participative. La 6ème République s'inscrit dans la continuité d'une tradition démocratique née en 1789, mais elle devra être en même temps la première République d'un nouvel âge démocratique, développant en tous domaines une logique d’intervention citoyenne directe et permanente, une véritable démocratie participative.<br /> Sans ce nouvel essor du pouvoir citoyen, qu'il faudra impulser à toutes les échelles de territoire, du local au national, de l'Europe au monde, toute politique de changement sera gravement handicapée, voire vaine.<br /> 1.Pour fonder la nouvelle Constitution, des États généraux pour une nouvelle République seront réunis ; une Assemblée constituante sera élue, son projet soumis à ratification par référendum.<br /> 2. Une Constitution fondés sur les droits <br /> Le socle de la nouvelle Constitution sera celui des droits. Ils ne seront pas renvoyés au seul préambule. Une Déclaration des droits fondamentaux et des libertés de la personne en constituera le titre premier. Elle énoncera des droits indivisibles : civils, politiques, économiques, sociaux ou culturels, s’appliquant à l’ensemble des résidents. Ces droits imprescriptibles seront contraignants, opposables devant les tribunaux. Le respect des droits fondamentaux relève d’une responsabilité publique et nationale et suppose des services publics hors concurrence et obéissant aux principes d’égalité, de responsabilité et d’efficacité<br /> 3. Une implication citoyenne active<br /> Le moteur de la nouvelle Constitution se trouvera dans une implication citoyenne active. Sous toutes ses formes, l'initiative citoyenne sera élargie, y compris à des propositions législatives, le référendum d'initiative populaire également. Toutes les assemblées élues devront mettre à leur ordre du jour toute proposition émanant d'une partie des citoyens, dont le seuil sera déterminée par la loi. La citoyenneté de résidence sera établie. Le statut de l'élu(e) rendra effective pour tous la possibilité d'exercer un mandat. <br /> 4. Un renforcement de la souveraineté populaire<br /> La souveraineté populaire sera renforcée par un rapprochement significatif des élu-(e)s et de la population qu'ils représentent. La proportionnelle sera généralisée à toutes les élections. La parité sera généralisée et rendue obligatoire dans tous les scrutins. . La durée des mandats sera réduite et leur cumul et leur renouvellement strictement limité. Des comités ou des conseils territoriaux veilleront à l’information, à l’exercice de la participation citoyenne et au contrôle de l’activité des élus.<br /> 5. La logique des institutions sera celle de la prépondérance du législatif sur l'exécutif. Les dispositions qui rabaissent la représentation nationale telles que l’article 16, le vote bloqué, le recours à l’article 49-3…seront abandonnés. Le rôle de l’Assemblée nationale sera revalorisé et assorti de moyens effectifs de contrôle sur l’exécutif. Elle donne mandat de négociation au gouvernement sur xhaque projet d’acte communautaire. Le Sénat, dans sa forme actuelle, sera supprimé. La seconde chambre, élue au suffrage universel direct, assurera le lien entre les initiatives des citoyens et collectivités territoriales et l’Assemblée nationale. Le rôle du Président de la République sera réduit : Il est le garant du fonctionnement démocratique des institutions. Il faudra créer les conditions de son élection pour cinq ans au suffrage indirect La responsabilité de l'exécutif incombera au Premier ministre et au gouvernement.<br /> 6. Une décentralisation solidaire<br /> La décentralisation, dont l’état actuel fera l’objet d’un bilan critique, se conduira dans le double esprit de la souveraineté populaire et de la solidarité. Une collectivité pourra prendre en charge toute activité demandée par sa population; une collectivité plus étendue ne prend en charge les activités d'une moins étendue que si celle-ci ne peut la satisfaire ou le souhaite par accord de partenariat. L’État est le garant de la solidarité nationale, de la volonté collective nationale et de la cohérence des politiques suivies, il maintient l’égalité de traitement entre les habitant-e et entre les territoires. Les collectivités auront les financements et les moyens pour assumer leurs missions. Les logiques de rentabilité aujourd’hui en œuvre dans l’exercice des fonctions de l’Etat doivent être abandonnées. Les instances de contrôle du fonctionnement transparent et démocratique des services de l’administration seront développées. L’accès à la Haute fonction publique sera démocratisé.<br /> <br /> 7. La démocratie dans toute la société<br /> La démocratie sociale sera tenue pour une part essentielle de la vie démocratique, un moteur du développement économique. Il faut en finir avec la dictature des marchés financiers, avec les pleins pouvoirs du chef d’entreprise. La citoyenneté à l’entreprise sera constitutionnelle, avec des droits d’intervention et de décisions des salariés et de leurs organisations et institutions représentatives, dans la gestion des entreprises. Le principe des négociations collectives sera revalorisé et démocratisé par la loi, avec en particulier le principe généralisé des accords majoritaires en voix. La protection sociale sera confortée et démocratisée.<br /> La loi organisera la reconnaissance formelle et le développement résolu de toutes les formes de participation des syndicats, association et partis au fonctionnement des institutions. Leurs représentants seront dotés de statuts adaptés.<br /> <br /> 8. Une justice indépendante<br /> L'indépendance de la Justice sera garantie. Le Conseil supérieur de la Justice sera garant de l'indépendance des magistrats. La tutelle du pouvoir exécutif sera supprimée. Le Président de la République et le Garde des Sceaux n'en seront plus membres. Le Conseil nomme et décide de l'avancement des magistrats du siège et du Parquet. L'unité et l'indépendance du corps des magistrats sont garanties par un statut établi par une loi organique. Les juges du siège sont inamovibles. Le ministère public est placé sous l'autorité du Garde des Sceaux pour l'exercice de l'action publique. <br />
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